La ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, a lancé un ultimatum aux professeur-e-s et à l'administration de l'UQAM pour en venir à une entente. Si rien n'est réglé pour la rentrée parlementaire (21 avril) , elle présentera une loi spéciale qui imposera une convention collective et interdira aux professeur-e-s de poursuivre leurs moyens de pressions.
Pour ceux qui ne sont pas trop à l’affût de la situation uqamienne, il faut savoir que les profs sont sans convention collective depuis 23 mois. L'UQAM a systématiquement refusé toutes négociations. Le corps professoral a donc dû déclencher une grève pour ramener l'administration aux tables de négociation, mais aucune offre convenable n'a encore été proposée aux syndiqué-e-s. Contrairement à ce que les médias en disent, la majorité des étudiant-e-s ne craignent pas pour leur session. Depuis trois semaines, plus de 30 000 uqamien-ne-s ont mené une grève solidaire à celle des professeur-e-s. Les associations étudiantes affirment que le gouvernement doit augmenter le financement de l'UQAM pour répondre aux revendications des professeur-e-s et pour augmenter la qualité générale des services de l'université sans que la facture étudiante ne s'en trouve gonflée.
L'attitude de la ministre est donc tout simplement hypocrite et antidémocratique. La crise à l'UQAM s'enlise, non pas par mauvaise volonté des syndiqué-e-s ou de l'administration, mais à cause de l'inaction même du gouvernement. Si Courchesne désire prendre ses responsabilités, elle doit augmenter le financement de l'UQAM. Recourir à une loi spéciale est une tactique autoritaire qui bâillonne la volonté des membres de la communauté uqamienne et qui rejette tout principe démocratique. Les étudiant-e-s ne veulent pas d'un retour en classe forcé qui mettra la hache dans la qualité de l'éducation.
Envoyons un message clair au gouvernement Charest : la communauté uqamienne et la population québécoise n'accepteront pas une nouvelle attaque contre les droits démocratiques des salarié-e-s. Le lendemain où une loi spéciale sera votée, tous et toutes sont invité-e-s à bloquer l'UQAM. Aucune activité ne devra s'y tenir. Étudiant-e-s ou salarié-e-s, de l'UQAM ou d'ailleurs, tous devront se mobiliser pour défier cette loi antidémocratique.
Devant l'arrogance du ministère de l'Éducation, c'est la seule réponse que l'on peut offrir : un acte politique massif pour faire respecter le droit légitime à la grève. Soyons nombreux et nombreuses. L'impact de notre action s'en fera ressentir.
Le gouvernement veut se servir de l'UQAM comme exemple de ce qui attend les autres salarié-e-s de la fonction publique lors du renouvellement de leur convention collective : anti-syndicalisme et répression. Le blocage de l'université ne sera qu'un début s'il compte réprimer la population à coup de loi spéciales.
La grève continue!
Pour ceux qui ne sont pas trop à l’affût de la situation uqamienne, il faut savoir que les profs sont sans convention collective depuis 23 mois. L'UQAM a systématiquement refusé toutes négociations. Le corps professoral a donc dû déclencher une grève pour ramener l'administration aux tables de négociation, mais aucune offre convenable n'a encore été proposée aux syndiqué-e-s. Contrairement à ce que les médias en disent, la majorité des étudiant-e-s ne craignent pas pour leur session. Depuis trois semaines, plus de 30 000 uqamien-ne-s ont mené une grève solidaire à celle des professeur-e-s. Les associations étudiantes affirment que le gouvernement doit augmenter le financement de l'UQAM pour répondre aux revendications des professeur-e-s et pour augmenter la qualité générale des services de l'université sans que la facture étudiante ne s'en trouve gonflée.
L'attitude de la ministre est donc tout simplement hypocrite et antidémocratique. La crise à l'UQAM s'enlise, non pas par mauvaise volonté des syndiqué-e-s ou de l'administration, mais à cause de l'inaction même du gouvernement. Si Courchesne désire prendre ses responsabilités, elle doit augmenter le financement de l'UQAM. Recourir à une loi spéciale est une tactique autoritaire qui bâillonne la volonté des membres de la communauté uqamienne et qui rejette tout principe démocratique. Les étudiant-e-s ne veulent pas d'un retour en classe forcé qui mettra la hache dans la qualité de l'éducation.
Envoyons un message clair au gouvernement Charest : la communauté uqamienne et la population québécoise n'accepteront pas une nouvelle attaque contre les droits démocratiques des salarié-e-s. Le lendemain où une loi spéciale sera votée, tous et toutes sont invité-e-s à bloquer l'UQAM. Aucune activité ne devra s'y tenir. Étudiant-e-s ou salarié-e-s, de l'UQAM ou d'ailleurs, tous devront se mobiliser pour défier cette loi antidémocratique.
Devant l'arrogance du ministère de l'Éducation, c'est la seule réponse que l'on peut offrir : un acte politique massif pour faire respecter le droit légitime à la grève. Soyons nombreux et nombreuses. L'impact de notre action s'en fera ressentir.
Le gouvernement veut se servir de l'UQAM comme exemple de ce qui attend les autres salarié-e-s de la fonction publique lors du renouvellement de leur convention collective : anti-syndicalisme et répression. Le blocage de l'université ne sera qu'un début s'il compte réprimer la population à coup de loi spéciales.
La grève continue!
euh... qui ça "Les étudiant-e-s ne veulent pas d'un retour en classe forcé" ???
RépondreSupprimerLes étudiants s'en foutent du salaire des profs... c'est l'UQAM ! C'est normal qu'ils gagnent moins, c'est normal qu'on ait de moins bon cours que mcgill, on va à l'UQAM ! Si on est pas satisfait on irai ailleurs, si les profs voudraient de meilleurs salaires ils iraient ailleurs... mais il y a trop d'étudiants et de profs ! Donc on est tous pognés là ! Je comprends les profs qui veulent plus d'argent mais embarquez les élèves là dedans ! Oui il y a 10 nerdz du conseil étudiant qui ont votés pour la grève mais arrêtez de dire "les étudiants de l'uqam appuient les profs"... c'est ridicule !